jeudi 27 novembre 2008

Dinah

Dinah, l’amie de Françoise qui m'accueille est entre autres diplomée de l’école de tourisme d'Israël. Comment mieux découvrir une ville qu'avec elle?

Surtout que son expertise va du réparateur de vélo du coin jusqu'à une connaissance large, pointue et passionnée de l’architecture et de l’histoire socio-politique de Tel Aviv, qui fêtera l’année prochaine son premier centenaire.

Le matin, priorité au vélo, à la lessive et à ma conversion monétaire: le shekel (5 pour un euro). Donc, visite au réparateur de vélo qui, avec une bonne pince, a reparé gratuitement mon frein que j'avais bricolé avec une ficelle il y a 15 jours. Ensuite, Dinah m'a lâché seul dans la ville pour une première reconnaissance-test... en m'indiquant quand même le campus universitaire le plus proche. Magnifique, avec un musée sur l’histoire de la diaspora juive qui ne pouvait pas être un meilleur moyen d'initiation à ce peuple et à ce pays. J'ai pensé particulièrement à Mamita et à toutes les femmes de la famille.

L’après-midi, visite en bus et à pied des différentes étapes de construction de la ville, depuis Jaffa et Neve Tsedek jusqu'à la ville hypermoderne actuelle. Avec un salut à Yitzhak Rabin, assassiné en 1995. Son tueur a survécu et donne toujours du fil à retordre.

Achat d'une carte géographique du pays et visite à Hélène, une des voisines, adorable octogénaire arrivée ici en 1954. Dans ce pays d'immigration, peut-être encore plus qu'ailleurs, chaque personne est une histoire vivante.

Les possibilités d'hébergement n'étant pas évidentes en cours de route, je vais essayer d'aller directement à Nazareth demain.

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