vendredi 20 novembre 2015

Esquel


Relation de Françoise:

Ce vendredi 20 novembre, ils ont commencé par prendre prendre possession de leurs vélos à Bariloche. Ou bien ils nous font marcher avec ces vélos d’enfants ou bien ils ont pris des vélos pliants. Renseignement pris, ils s’amusaient comme des gamins !

Cela semble être une halte en chemin. En tout cas, je suis ravie de les voir enfin tous les trois.
Après avoir essayé leurs vélos et les avoir installés sur le camion, ils ont pris la fameuse route 40, de Bariloche à Esquel (350 km au sud) où ils sont arrivés ce vendredi soir. Cette route traverse l’Argentine du nord au sud. C’est la plus longue du pays. Elle est parallèle à la Cordillère des Andes et relie les parcs nationaux. Ils ont admiré la splendeur printanière des pics enneigés. On comprend pourquoi cette route a quelque chose de mythique. C’est un symbole, un emblème de l’Argentine. Elle date de 1935 et le parcours actuel de 2004 est asphalté à 48%.

À Esquel (33000 habitants), comme à Bariloche, il y a des magasins de location d’équipement de sport. On fait surtout du ski à Esquel (station de La Hoya à 13 km).

Quand l'oeil voit loin
L'esprit se détend.
Il se déprend de l'ego
Et se tend vers le cosmos.
Gaston, Bernard, Michel et Manu, le guide patagonique.

Ce nom signifie « épine » dans une langue amérindienne locale. En effet, la pampa sèche alentour favorise la croissance d'arbustes épineux. C’est un lieu de passage entre les deux versants des Andes. La ville a fêté son bicentenaire en 2011. Elle est donc plus ancienne que Bariloche, fondée en 1902.
Une voie ferrée très étroite (75 cm ) La Trochita, fait la renommée d’Esquel, vestige d’une ligne allant vers le sud. La petite locomotive à vapeur et ses voitures ne circulent que sur 20 km.

Ce soir à Esquel Bernard, Michel et Gaston inaugurent les lits pliants de la Chanchita. On espère qu’il dormiront bien, car une longue étape les attend demain. Elle pourrait ressembler à celle d’aujourd’hui, entre pics enneigés et plateaux désertiques. Les agglomérations sont rares.


Aucun commentaire: