mardi 28 octobre 2008

Retrouvailles doubles


Grâce au 28 octobre, fête nationale grecque pour célébrer l'indépendance face aux Italiens et aux Allemands lors de la deuxième guerre mondiale, j'ai pu bénéficier de retrouvailles doubles.

1) Avec mon vélo d'abord, regonflé à bloc et réenfourché le matin, pour un premier essai, dans les rues calmes de Corinthe se préparant à défiler. Je me suis arrêté dans la basilique si ressemblante à celle de Patras que j'ai invoqué saint André, alors que c'est celle de saint Paul. J'espère que Paul est moins suceptible que Dimitra, qui à mon retour, m'a fait copier 10 fois que Corinthe est la ville de Paul!


Toutes les écoles de Corinthe défilent. J'ai vibré particulièrement devant les adorables petites filles qui m'ont fait penser aux miennes. Bonjour et beaucoup de baisers à Gabrielle, Camille et Marie-Jeanne.



2) Avec Niki et Yiorgos qui ont pu venir de Patras. Ils nous ont rejoint le midi pout fêter Dimitra. Cette fois-ci, c'était la sainte Dimitra qui était à l'honneur. Encore un petit tour très sympathique à Loutraki, la station balnéaire proche de Corinthe. J'étais heureux que se rencontrent les deux déesses grecques, Dimitra et Niki, qui ont présidé magnifiquement ma période hellénique. Avec elles, Yiorgos et Yakovos, Elizabeth, la soeur de Yakovos et Constantinos, son fils de 17 ans. Trois générations réunies.

Comme c'est la fête-nationale, il faut que je vous raconte l'histoire du père de Yakovos, démineur marinier lors de la guerre 39-45.

En 1943, il se repliait en train avec son régiment en Egypte. En passant en Palestine, il réussit à désamorcer in extremis une bombe qui allait faire exploser le train. Dans le feu de l'émotion, il s'est refait baptiser dans le Jourdain. Hier soir, Yakovos a exhumé trois vieilles photos jaunies de ce moment marquant pour la famille: une de Nazareth, les deux autres de la mer Morte et des bords du Jourdain.

Demain, départ en vélo pour rejoindre le Pirée avant 17 heures pour pouvoir prendre le bateau pour Patmos . Anciennement, Procuste régnait sur cette route, raccourcissant les trop grands et étirant les trop petits. Si je ne le rencontre pas, je débarque à Patmos à 2 heures du matin. Yakovos a superbement préparé le terrain avec carte et réservation. Donc cela devrait aller tout seul.. ou presque.

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